Ce roman de 304 pages est sorti début février aux éditions de l’Archipel, dans la catégorie Feel good. Je l’ai lu en février et vous donne ci-dessous mon avis.

Résumé de l’éditeur :
Amandine, 34 ans, perd son compagnon dans un accident. Elle sombre dans le deuil, lorsqu’elle croise le chemin de la fille de celui qu’elle a chéri. Les deux femmes vont devoir s’apprivoiser pour réapprendre à vivre.
La vie d’Amandine, 34 ans, est bouleversée à la mort d’Olivier, son compagnon. Il emporte avec lui leur dernier espoir de fonder une famille.
Seuls restent la peine, les regrets et le souvenir de cet homme plus âgé et bienveillant. Amandine tente de survivre au deuil comme elle le peut lorsqu’elle fait la connaissance de Mathilde, fille du défunt, de douze ans sa cadette, qu’elle croise pour la première fois aux funérailles d’Olivier. Un caractère de cochon, mais les yeux de son père.
À chaque rencontre, des étincelles. Et pourtant, ces deux femmes devront apprendre à communiquer car, bien qu’elles ne le sachent pas encore, elles sont liées… et pas au bout de leurs surprises !
Mon avis :
Mois après mois, Amandine tente de se reconstruire après le décès brutal de son compagnon, Olivier. Elle reste avec ses regrets, notamment celui de ne pas avoir pu fonder une famille avec cet homme plus âgé, qui avait déjà des enfants. Elle fait finalement la connaissance de Mathilde, la fille d’Olivier, très remontée vis-à-vis de celle qu’elle considère comme ayant séparé ses parents et brisé sa famille. Les deux femmes vont finir par s’apprivoiser, se comprendre et s’attacher l’une à l’autre. Elles ont en effet quelques points communs…
J’ai beaucoup apprécié le côté tête de mule d’Amandine et de Mathilde. J’ai aimé la petite voix qui parle à Amandine, qui peut correspondre aux réponses d’Olivier, de l’au-delà, aux questions que se posent Amandine, ou plus vraisemblablement à son dialogue intérieur. Ce roman parle beaucoup du deuil d’Olivier et de la tristesse de celles qui portent son deuil ; je préfère prévenir car cette thématique pas très gaie peut être rédhibitoire pour certains lecteurs.
La plume de Typhanie Moiny est fluide et agréable. L’auteure parle avec amour de sa Normandie d’adoption, avec quelques descriptions qui m’ont fait voyager. Par contre, je le regrette, mais plusieurs détails m’ont gênée lors de ma lecture, notamment l’un en lien avec le titre du roman. Elle a tes yeux, mon amour est pour moi une lecture sympathique bien que mitigée, à la couverture superbe.
Je remercie Mylène des éditions de l’Archipel pour ce bon moment de lecture. Ce roman fait partie de la troisième saison des Instants suspendus.
Quelques mots sur l’auteure : Typhanie Moiny, née en 1986, est installée depuis 2015 dans le Cotentin, ce petit coin de Normandie qui lui rappelle l’Irlande où elle a vécu pendant trois ans. Elle est aujourd’hui journaliste, après avoir été photographe pendant dix ans. Elle a toujours adoré capturer les histoires des autres bien avant d’inventer celles de ses personnages. Voyageuse dans l’âme, elle aime décrire les paysages et les relations humaines le plus justement possible. Elle puise dans ses expériences pour écrire, et apprend en chemin à se défaire de sa timidité.
Un petit mot de l’auteure pour présenter son livre : « Et si la plus grande des forces était d’accepter nos faiblesses ? Même lorsque la vie nous trahit, qu’on ne peut plus avancer, il faut savoir accepter les mains tendues, peu importe de qui elles viennent… C’est ce que m’ont appris les personnages du roman lors de l’écriture, et j’espère que leur message vous parlera également » .
Et vous, connaissez-vous Typhanie Moiny ? Avez-vous lu ce roman ? Vous tente-t-il ?
A bientôt !!
K.