Archipel·Coup de projecteur·Feel good

La collection Instants suspendus des Editions de l’Archipel

Bonjour tout le monde,

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous proposer un récapitulatif de toutes les publications de la collection Instants suspendus des Editions de l’Archipel. J’ai découvert cette très jolie collection dès son lancement, en mai 2021, et vous ai régulièrement parlé sur le blog des romans qui la composent. A ce jour, cette collection compte 16 romans et j’ai lu 13 d’entre eux. Aussi, vous trouverez ci-dessous soit le lien vers ma chronique complète, soit mon avis plus succinct, soit le lien vers un autre blog pour 3 d’entre eux.

Résumé : Un roman aux saveurs douces et acidulées

Clémence chérit l’existence tranquille qu’elle s’est construite : une vie de couple paisible, un fils adorable et un travail d’assistante dont elle connaît tous les rouages. Un si bel équilibre vaut bien quelques concessions. Alors, avec le temps, Clémence a appris à arrondir les angles.

Son petit monde s’effondre le jour où son mari la quitte pour une femme plus jeune. Cerise sur le clafoutis, il lui annonce qu’il reste dans leur appartement tant que celui-ci ne sera pas vendu !

Clémence va devoir choisir : désespérer ou reprendre sa vie en main. Cette épreuve pourrait bien être l’occasion d’une revanche…

Avis : Charlotte Léman nous présente ici des personnages du quotidien, comme on pourrait en croiser tous les jours. On y rencontre Clémence, 43 ans, mariée depuis 17 ans, assistante ; Antoine, son mari, responsable des ressources humaines dans l’industrie automobile ; Gabriel, leur adorable et attachant adolescent de 17 ans, bien dans ses baskets et proche de sa mère. Tous les trois habitent dans un appartement à Paris. Antoine ayant un poste à responsabilité qui lui prend beaucoup de temps, c’est Clémence qui s’occupe le plus souvent de toute la logistique de leur cocon familial. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : Dans le bar de Jocelyne, les habitués sont comme une famille. Il y a l’ancien : Papé, 85 ans, un sans-abri. Et les jeunes : Lisa, encore étudiante, et ses amis, avec lesquels elle a formé une troupe de théâtre amateur.

Un soir d’été, Papé quitte ce monde.

Ses petits-enfants de coeur deviennent les gardiens d’un étrange héritage : ses valises pleines de souvenirs et de secrets. Ils découvrent que même les vies les plus humbles recèlent des trésors

Ils décident alors de faire de l’histoire de Papé un spectacle de rue. L’aventure qui les mène sur les routes de France leur réservera bien des surprises…

Avis : Je le regrette, mais je n’ai pas été transportée par le personnage de Papé, je n’ai pas réussi à m’y attacher. Pourtant, l’histoire est originale : une troupe de théâtre amateur constituée de Lisa, Medhi, Serena et Pablo décide de retracer la vie de leur ami Papé grâce à des valises parlantes associées à une mini-exposition d’objets et/ou d’images. Je n’ai pas vraiment adhéré à l’ambiance particulière de ce roman et je ne saurais dire pourquoi. Les thèmes abordés sont divers (art, homophobie, amitié, passion, misère, alcoolisme, famille, politique, …) et on y trouve de nombreuses références musicales. Personnellement, j’ai un peu raté ce rendez-vous et je le regrette. Mais je sais que cette histoire trouvera ses lecteurs.

Résumé :

« Je ne vous ai pas demandé qui vous étiez. Mais quoi. Quel genre littéraire ? »

Voilà comment Max, 33 ans, est accueilli dans un bâtiment froid et austère avant de comprendre qu’il vient de mourir dans un accident de voiture. Il n’est ni au Paradis, ni au Purgatoire, mais à l’Inspiratoire où les morts doivent choisir un genre littéraire afin d’inspirer un auteur sur terre. Ils sont ainsi réincarnés en personnages de roman. Sous le choc de sa mort brutale, Max a plus de questions que de réponses. Il est, ce que l’on appelle, un « Indécis ».

Pour le guider, il peut compter sur Mme Schmidt, sa défunte professeure de français. Mais Max doit faire vite : il n’a que vingt-quatre heures pour prendre la plus importante décision… de sa seconde vie !

Avis : Les indécis est un roman proposant avec douceur et humour une approche originale de la vie après la mort. Max arrive à l’Inspiratoire et a 24 heures pour choisir son genre littéraire préféré. Or, Max n’est pas très doué pour choisir. Il est franchement indécis, et il va avoir du mal à se décider pour l’un ou l’autre des genres littéraires. Et pourtant, il va bien falloir qu’il arrive à inspirer un écrivain !
Aidé de sa professeure de français, Mme Schmidt, il va essayer de récupérer plusieurs souvenirs littéraires, tester plusieurs genres littéraires. Il va surtout s’interroger sur le sens de son ancienne vie, celle en tant que vivant, se rendre compte que bien gagner sa vie peut devenir un piège. Une lecture originale et sympathique qui peut plaire aux amoureux des livres. Il m’a manqué un petit quelque chose, car l’auteure aurait pu aller plus loin dans l’analyse du sens de la vie, mais c’est un premier roman, et j’espère qu’il y en aura d’autres !

Résumé : Adèle et Lisa sont amies d’enfance. Adèle s’est mariée très jeune avec Victor, avec qui elle a eu deux fi lles. Elle semble heureuse mais, rapidement, elle ne s’épanouit plus dans son rôle de mère et de femme au foyer. Lisa est docteur en ethnologie mais elle n’a pas construit de famille avec son mari, accaparé par le travail. Souvent chamboulées par les aléas de la vie d’aujourd’hui, les deux jeunes femmes avancent comme elles le peuvent. Adèle voit son quotidien bouleversé, et bientôt son coeur, en tombant amoureuse de façon inattendue. Quant à Lisa, elle se rend compte que sa vie est peut-être fondée sur des illusions et des mensonges… C’est le grand défi d’Adèle et Lisa : trouver un équilibre quand rien ne se passe dans la vie comme on le croit !

Avis : J’ai beaucoup aimé ce roman de la collection Instants suspendus, sans doute en partie parce que je me suis très rapidement identifiée à ses deux personnages féminins principaux. Dans un style frais et direct, Dorothée Catoune nous livre ici une belle histoire, celle de Lisa et Adèle, amies depuis l’enfance. Elles habitent dans le nord de la France. L’une tombe éperdument amoureuse de Simon, au lycée, l’autre s’éprend de Victor. Rapidement, leur vie semble monotone, tout paraît trop parfait. Lisa et Simon ne peuvent pas avoir d’enfant ; ils essaient d’adopter. Adèle et Victor vivent une relation particulière, où Victor domine et Adèle « s’écrase » . Ils vont rapidement avoir deux petites filles : Cloé et Emma et vont plus ou moins s’oublier en tant que couple. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : À 28 ans, Rose a l’âge où l’on a d’ordinaire trouvé sa voie. Or sa vie est sans charme ni éclat. Elle ne sait pas comment allumer l’étincelle qui la fera briller, mais elle connaît la cause de ce désastre : son géniteur. Après dix ans d’absence, elle regagne sa ville natale à la rencontre de ce père tant haï pour régler ses comptes et enfin se reconstruire. Mais, surprise, elle le découvre en soins palliatifs, dans l’incapacité de répondre à ses questions, ne pouvant que l’écouter. Entre ses croyances d’enfant et ses rancœurs d’adulte, Rose part à la découverte de l’autre pour s’accepter. Mais comment trouver la force du pardon quand on s’est construit dans la colère ?

Avis : Cette lecture m’a fait passer par beaucoup d’émotions, je crois même qu’on peut dire qu’il s’agit d’un Instant suspendu coup de cœur ! Rose est une jeune femme forte, qui a su se construire malgré le décès de sa mère et le comportement fuyant de son père. Après 10 ans d’absence dans sa ville natale, elle revient voir son père, hospitalisé en soins palliatifs. Celui-ci ne peut plus parler mais il va écouter ce qu’a à lui dire sa fille Rose. C’est une belle histoire et une belle leçon de vie que nous propose ici Cynthia Kafka. Je suis venue te dire permet une réflexion sur le temps qui passe, sur la résilience, l’acceptation du passé et des choses qu’on ne peut pas changer, sur le pardon. J’ai ressenti une profonde empathie pour Rose et son histoire personnelle ; c’est un roman que je vous recommande chaudement et que j’ai adoré !

Résumé : Le plus souvent, Veronica, 84 ans, passe ses journées à chercher où elle a mis ses lunettes, à ramasser les déchets sur la plage ou à aboyer des ordres à sa dame de compagnie, Eileen.
Depuis peu, la vieille dame s’interroge : que faire d’utile durant les années qu’il lui reste et, surtout, à qui laisser sa fortune considérable ? Quand elle a soudain une illumination : et si elle mettait tout en oeuvre pour sauver les pingouins d’Antarctique ?
L’irruption dans sa vie de Patrick, un petit-fils disparu, orphelin à six ans après le suicide de sa mère, va tout changer. Comme deux animaux sauvages, ils vont devoir s’apprivoiser au milieu des icebergs.

Avis : Voilà une histoire particulièrement originale puisque ce roman nous transporte rapidement dans un environnement atypique, en Antarctique à la découverte des pingouins. Veronica, 84 ans, est une mamie pas comme les autres, une femme expérimentée qui va faire la connaissance de son petit-fils Patrick. De prime abord, elle est très déçue par ce petit-fils auquel elle voulait léguer sa fortune. Elle décide alors, presque sur un coup de tête, de partir pour l’Antarctique. Comment les pingouins ont sauvé Veronica est une très bonne lecture, pleine de douceur. Les personnages se livrent peu à peu et on découvre leur passé, les raisons de leur comportement actuel. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : L’esprit de Hope Nicely est différent de la plupart des gens. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en ligne droite. Les mots semblent s’échapper comme à travers un fi let de pêche. Mais Hope peut compter sur sa détermination et son entêtement pour s’adapter au monde.
À vingt-cinq ans, persuadée que rédiger son autobiographie lui permettra de retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Elle espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ? Sa mère était-elle consciente que boire de l’alcool pendant la grossesse pouvait avoir des conséquences irréversibles ?
Ce cours d’écriture va transformer la vie de Hope en aventure, et elle découvrira que d’autres leçons l’attendent…

Avis : La vie selon Hope Nicely est une lecture sympathique, originale, bienveillante, qui nous emmène à la découverte du fil de pensées un peu chaotiques d’Hope Nicely, qui présente le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale. Caroline Day nous donne ici un bel exemple de tolérance et de résilience, un appel au respect de la différence et des spécificités de chacun. Le lecteur partage les pensées et chaque moment de la vie d’Hope. Hope Nicely a besoin de repères pour être heureuse et décide de retrouver sa mère biologique, dont elle n’a que très peu de souvenirs. Elle s’inscrit dans un atelier d’écriture afin de rédiger son autobiographie. Elle va y côtoyer des personnages très différents les uns des autres, à l’image de notre société. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : Paris, la nuit. Une fête trop arrosée et c’est le drame : un accident de voiture coûte la vie à Bérénice. Ulysse et Madeleine, les conducteurs à l’origine de la tragédie, sont sous le choc. Malgré la culpabilité et la honte, il leur faut se relever.
Cet accident a d’autres conséquences : Georges, le père de Bérénice, a du mal à faire le deuil de sa fille.
Puis apparaît Aliénor, une jeune fille mystérieuse qui décide de refaire sa vie là où nul ne la connaît…
Dans un amas de tôles disloquées se nouent quatre fils de vie qui n’auraient pas dû se croiser. Ulysse, Madeleine, Aliénor et Georges parviendront-ils à trouver des réponses à leurs interrogations ?

Avis : J’aime être transportée par cette collection Instants suspendus, et « Comme des éclats de toi » de Marie Joudinaud n’a pas fait exception à la règle. J’ai trouvé ce roman tendre, doux, bienveillant, plein d’espoir et plutôt réaliste. Chaque chapitre porte le nom d’un personnage, faisant ainsi un focus sur une personnalité, une histoire, et un ressenti particuliers. Malgré les sujets abordés (traumatisme, culpabilité, addictions, deuil…), ce livre n’est pas larmoyant, mais bien lumineux et empreint de sagesse. J’ai trouvé la plume de Marie Joudinaud fluide et entraînante. La lecture de ce roman m’a franchement fait du bien. J’ai particulièrement apprécié la relation, touchante et très forte, entre Georges et sa petite-fille. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : Professeur de français passionné, Louis est le plus heureux des hommes depuis que sa femme Anna lui a annoncé qu’elle attendait leur premier enfant.
Tout à leur joie, ils partagent la bonne nouvelle avec leurs proches, se plongent dans les listes de prénoms, l’aménagement de la chambre du bébé… Mais leur bonheur est de courte durée : quelques semaines plus tard, on diagnostique à Louis une leucémie foudroyante.
Engagé dans une course contre la maladie, Louis fait la promesse à Anna d’être un père présent quoi qu’il arrive. Mais comment accompagner son enfant sur le chemin de la vie s’il est physiquement absent ? Entre rires et larmes, Julien Aime signe un émouvant roman sur l’amour paternel, la transmission et les choix de vie.

Avis : Sur mes épaules, tu bâtiras ton monde, c’est l’histoire d’un amour inconditionnel, celui de Louis pour sa femme Anna et pour sa fille à naître. Lorsque Anna annonce à Louis qu’il va devenir père, c’est une joie immense pour lui mais peu de temps après il apprend qu’il a une leucémie foudroyante ; ses jours lui sont donc comptés. Julien Aime nous propose ici un roman très émouvant, porté par une belle plume et des personnages très attachants, un livre sur la transmission qui met en évidence un amour paternel très fort. C’est une ode à l’amour, à la famille, à l’amitié, à l’acceptation, à la vie en général. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : Les épreuves de la vie ont érodé le couple de Manu et Gwen, mariés depuis seize ans et parents de deux ados. Lui brûle toujours d’amour, mais elle a perdu tout désir pour lui.
Déterminé à la reconquérir, il l’entraîne avec les enfants en Bretagne, à la rencontre d’une belle-famille dont il ne sait rien.
Mais si Gwen a coupé les ponts avec les siens, ce n’est pas sans raison… Lorsque Manu découvre le clan des Kermarrec, et que débarque l’ex-petit ami de Gwen, l’histoire se transforme en vrai rodéo !
Comment Manu va-t-il sauver leur mariage du naufrage ?

Avis : Le lecteur fait ici la connaissance d’un couple attachant, celui formé depuis seize ans par la bretonne Gwen et le nordiste Manu, et de leurs enfants Thomas et Arthur. Le couple bat de l’aile (serait-ce aussi le cas de la mouette sur la couverture du livre ?). Aussi, Manu décide de « reconquérir » sa belle et pour cela, il tente le tout pour le tout et lui concocte un voyage surprise en Bretagne pour rencontrer sa belle-famille. Gwen n’a pas remis les pieds en Bretagne depuis de très nombreuses années et Manu et les enfants ne savent quasiment rien de la famille Kermarrec. Et ils vont aller de surprise en surprise ! On découvre ainsi, en même temps que Manu, Thomas et Arthur, les spécificités du « clan » des Kermarrec. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : Après des années passées loin de sa famille, Alice s’interroge : où sa vie la mène-t-elle ? Elle s’installe pour quelques jours chez Margaux, sa sœur, de douze ans son aînée, qui tient un petit restaurant dans la campagne bourguignonne.
Margaux est douée pour le bonheur. Elle sait s’entourer de bons compagnons de route. Son appétit de vivre l’aide à surmonter ses propres difficultés.
Grâce à elle, Alice découvre que les saveurs permettent d’accéder à l’invisible. De la bouche à l’imaginaire, par la magie des recettes cuisinées par Margaux, les ancêtres oubliés resurgissent. Ce séjour aidera-t-il Alice à donner un sens à sa vie et à s’imaginer un avenir ?

Avis : Magali Discours nous propose ici l’histoire touchante de deux sœurs, Alice et Margaux, qui ont douze ans d’écart et qui ont perdu leurs parents très jeunes, l’une avait quatre ans et l’autre seize. Alice va mal et s’interroge sur sa vie. Elle va trouver du réconfort en s’installant pour quelques jours chez sa sœur aînée, elle-même en proie à des difficultés personnelles l’ayant obligé à fermer temporairement son restaurant. Les deux sœurs sont très différentes : l’une particulièrement fragile, l’autre plus forte, pleine de vie et épanouie. Margaux a toujours protégé sa sœur et continue de le faire malgré les problèmes de santé qu’elle rencontre. Toutes les histoires commencent par une petite faim est un roman dont la construction est originale. Lire la suite de ma chronique ici.

Résumé : Jeune trentenaire, Claire se laisse un peu trop bercer par les illusions. Un samedi matin, dans les rayons d’une librairie, elle choisit un roman à la hâte : 422 pages qui vont chahuter son quotidien, au point de questionner son couple. Emportée par sa lecture, Claire décide de marcher dans les pas de son héroïne et de prendre le large. Loin de ses repères, elle part à la découverte des sentiers côtiers, espérant se retrouver elle-même. Mais que faire lorsque le destin met sur sa route un marin pêcheur qui pourrait bien la faire chavirer ? Se laisser porter par le courant ou résister ? Et s’il était temps d’arrêter de rêver sa vie pour commencer à la vivre ?

Avis : Je le précise tout de suite, j’ai préféré le précédent roman de cette auteure, le tout premier Instant suspendu, Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuée. J’ai retrouvé ici la plume agréable de Charlotte Léman mais la thématique principale abordée ne m’a pas beaucoup plu. Par contre, j’ai apprécié les citations qui apparaissent à chaque début de chapitre et le départ de Claire pour la Bretagne, région que j’affectionne particulièrement. Claire a besoin de faire une pause dans sa vie pour faire le point sur sa relation amoureuse avec Julien, après trois ans et demi ensemble. Charlotte Léman nous propose ici d’appuyer sur pause et offre à ses lecteurs une parenthèse qu’elle espère la plus douce possible. A découvrir pour se faire sa propre idée !

Résumé : Que feriez-vous si vous deviez vivre votre vie dans le désordre ? 31 décembre 1982. À la veille de ses dix-neuf ans, Oona Lockhart s’évanouit et se réveille dans le corps d’une femme de 51 ans : elle-même ! Elle découvre que, désormais, elle ne vivra pas en traversant le temps de façon linéaire. À chaque anniversaire, elle sera transportée à un moment différent de sa vie. Une affection atypique qui lui fait sauter des années et parfois des décennies entières. Traversant les âges et les modes, Oona a l’impression d’être restée une jeune femme alors que son apparence physique se transforme. Qui sera-t-elle l’an prochain : philanthrope ? Globe-trotteuse ? La femme d’un homme qu’elle n’a jamais rencontré ? Surprenante, magique et déchirante, Margarita Montimore signe un roman sur le poids du temps, l’endurance de l’amour et le pouvoir de la famille.

Avis : Je vous propose de lire l’avis de Sonia sur ce roman.

Résumé : Ne jamais juger son prochain sans le connaître

Une voiture stationnée sur un parking est percutée sous les yeux d’une boulangère. Un pompier arrivé sur les lieux explique que la principale victime est un bébé de neuf mois, resté seul dans le véhicule pendant que sa mère achetait du pain. L’infirmier qui soigne l’enfant décrit la longue convalescence de ce dernier. Se succèdent ainsi plusieurs personnes dont le seul point commun est d’avoir croisé la route de Marie, la mère de cet enfant. Chacun y va de son impression et de son jugement.
Mais qui est réellement Marie ?
Mêlant humour et gravité, ce roman montre que la vie est faite de chutes, de virages, de remontées et d’amour. Mais aussi de belles surprises, lorsque l’on sait s’affranchir des regards accusateurs.

Avis : Je vous propose de lire l’avis de Light and Smell sur ce roman.

Résumé : À 35 ans, alors que son mariage et ses rêves de maternité viennent d’exploser, Charlène découvre chez ses parents une lettre écrite quelques mois avant sa naissance.
L’expéditeur y mentionne une île en Bretagne où sa mère semble avoir vécu.
Il n’en faut pas plus à Charlène pour entrevoir l’occasion de s’éloigner et de faire le point sur son existence.
À Broavel, la jeune femme devra apprendre à composer avec des habitants originaux, mais aussi avec les locataires des Oisillons, une maison d’hôtes atypique dirigée par la truculente Jeanne et l’énigmatique Victor.
Elle va surtout tenter de découvrir ce que sa mère est venue faire sur cette île. Ce secret, elle le sent, pourrait bien tout changer.

Avis : Je vous propose de lire l’avis d’Audrey sur ce roman.

Résumé : Dan a besoin de paix et d’ordre. Il aime sa vie calme, prévisible, à l’abri des dangers et des surprises. Il a perdu confiance en lui et a choisi de vivre en reclus, dans sa grande-atelier où il fabrique des harpes.

Ellie est une rêveuse. Ou plutôt, elle l’était, avant que son existence ne rétrécisse aux dimensions d’une vie de couple banale et étriquée. Ses journées, elle les passe à tenir une maison parfaite pour son mari, Clive, et à s’efforcer de le rendre heureux.

Un jour, le hasard conduit Ellie dans l’atelier de Dan. Ils ne peuvent se douter que leur vie est sur le point de changer à tout jamais…

Avis : C’est un roman plein de douceur que nous propose ici l’auteure britannique Hazel Prior. On part à la découverte de l’Exmoor, dans le Sud-Ouest de l’Angleterre, région où vit cette auteure. Deux âmes fragiles et un peu naïves vont se rencontrer par hasard, en pleine nature, au milieu de nulle part, dans une grange-atelier – La grange aux harpes – où Dan vit en reclus, au milieu des harpes qu’il fabrique et des tas de sciure engendrés. Dan est solitaire, différent. Lorsqu’il voit Ellie pour la première fois, il la surnomme la femme au foyer de l’Exmoor et lui fait cadeau d’une harpe en bois de cerisier, pour que ce cadeau soit assorti à la couleur cerise des chaussettes qu’elle porte le jour de leur rencontre. Ce roman commence ainsi, marquant le début des aventures un peu loufoques de ce duo Ellie et Dan. Lire la suite de ma chronique ici.

En définitive, j’ai eu un coup de cœur depuis le début pour cette collection Instants suspendus. De la douceur, des émotions, des histoires de famille, des histoires proches de la vie, des coups de cœur livresques, des personnages très attachants, voilà ce que nous proposent les Editions de l’Archipel avec cette jolie collection colorée.

J’ouvre avec cet article une nouvelle catégorie sur mon blog, le « coup de projecteur » , qui me permettra d’évoquer plus particulièrement une maison d’édition, un(e) auteur(e) ou une collection livresque qui me tient à cœur.

Et vous, connaissez-vous cette collection ? Quels livres de cette collection préférez-vous ?

A bientôt !

K.

2 commentaires sur “La collection Instants suspendus des Editions de l’Archipel

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