Hello tout le monde,
Aujourd’hui, c’est dimanche, le jour de notre rendez-vous hebdomadaire « Premières lignes », qui a été initié par Ma Lecturothèque. J’ai choisi de vous présenter l’incipit d’un livre repéré depuis un moment et qui me tente de plus en plus, un roman qui est également un coup de cœur de ma bibliothécaire. Il s’agit de « Il est juste que les forts soient frappés » de Thibault Bérard.

VLOUSH !
J’imagine que vous serez d’accord : ce que tout le monde veut, dans la vie, c’est laisser une trace, non ? Résister à l’oubli éternel ?
Eh bien le scoop, mes amis, le truc pas croyable que je vais vous annoncer ici, dans ces pages et même dès la première, c’est que le but ultime de tout de monde, dans la mort, c’est exactement l’inverse : se faire oublier des vivants. Couper le cordon une bonne fois avec l’avant pour, enfin, accéder à cette absolue félicité, ce repos parfait des sens et de l’esprit dont on nous rebat les oreilles depuis les siècles des siècles.
Avouez que ça remet les choses en perspective.
Moi-même, j’ai mis un moment à comprendre ça et, quand j’ai fini par y arriver, je me suis décidée à en faire quelque chose, histoire que ça vous rentre dans le crâne, pour « le jour où » (parce que, vous le savez, ou alors il serait temps, ce sera votre tour à un moment ou à un autre).
Décidée avec un « e », ça n’a pas échappé aux premiers de la classe, parce que je suis une fille, enfin une femme. J’étais une femme quand je suis morte – une jeune femme, 42 ans, ça vous donne déjà une idée de l’ampleur du drame à venir. Mon nom n’a pas beaucoup d’importance, et je n’avais pas l’intention de vous le donner, mais on va dire Sarah, OK ?
OK.
…
Et vous, avez-vous lu ce roman ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? Si non, avec ces premières lignes, vous tente-t-il ?
Bon dimanche à vous, et à très vite !
K.
13 commentaires sur “Premières lignes # 117 – Il est juste que les forts soient frappés, de Thibault Bérard”